Bonjour à tous
Comme j’ai un peu de temps devant moi, je vais vous présenter mon Anglia, première d’une série de quatre, toutes très différentes les unes des autres. Ces lignes sont le fruit de la compilation de mes posts sur un autre forum où je suis modo.
Nous sommes en mars 2008.
Bon, ça y est, j'ai signé.
Donc j'ouvre le sujet sur Mirabielle Sixtyfive, car c'est ainsi que j'ai baptisée mon Anglia de 1965.
Je vais commencer l'état des lieux par un démontage en règle pour savoir un peu plus précisément quelles sont les pièces qui composent ce vaste puzzle.
L'auto est encore chez son dernier propriétaire, à Vincennes et il faut que je prévoie son rapatriement dans ma chère Lorraine pour la soustraire définitivement à la pollution parisienne, elle a besoin de respirer la petite.
Dès lors, je demande l'indulgence des puristes car Mirabielle n'est pas vraiment ce qui se fait de mieux en termes de configuration d'origine.
Ici, le commentaire d’un membre qui connait cette auto :
J'espère que tu seras en mesure d'achever ce chantier car tu es la cinquième personne sur ce projet.
Le premier a fait l'achat de cette Anglia dans un musée en 1999
Il l'a fait restaurer en carrosserie à suivre, il a fait l'achat de toutes les pièces performances (dont celle de Cédric photos des pièces sur le gazon)
Il l'a revendu en 2000 ou 2001 tels qu'aujourd'hui, hors électricité.
En 2003 J'ai vendu à cette personne un train avant d'origine ainsi qu'un ensemble moteur boite pour pouvoir courir en maxi 1000.
Sans nouveau changement il l'a revendu à une troisième personne qui a fait refaire une partie du faisceau électrique.
Cette nouvelle personne l'a revendu au propriétaire actuel qui te la revend aujourd'hui
De mémoire le moteur est très performant (origine Seven )
Voila, Voila .......
Pas à dire, elle a roulé sa bosse la petite, mais à chaque fois avec une étape supplémentaire en préparation.
Nous sommes le 4 avril 2008 et c’est le grand voyage de Mirabielle de Vincennes à Laxou (54) où elle va trouver un nouveau foyer.
Quelques minutes seulement après son arrivée, mise sur cales et je commence l’inspection plus approfondie de mon nouveau joujou …
Dans le coffre, quelques babioles en rab …
Dont un moteur identique, mais en moins bonne forme tout de même que celui qui est installé …
Et quelques bricoles dont je m’apercevrai par la suite qu’elles ne me seront d’aucune utilité
Histoire d’en savoir un peu plus sur la belle, ni une ni deux, vite la valise sans qui plus rien ne se passe de nos jours :
Un peu de sérieux, le tour du propriétaire en images …
Le train avant, ressorts réglables, amortisseurs et freins à disques issus d’une Cortina :
Train arrière, amortisseurs à gaz en lieu et place des leviers d’origine, jeu de lames d’Estate (7) au lieu des 5 montées sur la Saloon, cales d’abaissement de la caisse, le pont reste celui d’origine, freins à tambours, peut-être remplacés par des disques à l’avenir, à voir …
Boîte d’Escort Mexico
Rallonge de boîte Wooler
Embrayage hydraulique Tilton, butée annulaire, mécanisme renforcé, flexible aviation
Et enfin, le poumon de la bête, moteur pré Xflow de Cortina 1500 GT, sur lequel seront montés 2 Weber 40 DCOE.
Culasse préparée stage 3 chez Burton, volant moteur allégé, pompe à huile et à eau grand débit, etc.
Pédalier inversé, permettant la monte des Weber, sinon avec les maitres-cylindres dans le compartiment moteur, il n’y a pas la place pour les carbus